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Apprendre à moduler son activité cérébrale.


A force d'être en constante agitation mentale on se fatigue, on se perd en conjecture, en projection.

J'ai expérimenté et éprouvé une méthode simple pour relaxer son cerveau. L'idée de base est d'apprendre à passer du mode multitâche, multiprocessus, arborescent au mode monotâche, étape par étape, linéaire. Comme le font les processeurs informatique de nouvelle génération pour économiser de l'énergie. Peu à peu vous pourrez switcher de l'un à l'autre à loisir.



Je préviens tout de suite que les premiers temps, vous aurez la sensation d'être complètement diminué intellectuellement.

Vivez le comme une expérience dans un premier temps. Vous allez ressentir ce qu'il se passe dans le cerveau de 97% des gens. Mais une fois maîtrisées les premières étapes, vous allez découvrir à quel point vous pouvez optimiser votre cerveau et mieux vivre au quotidien vos capacités. Votre énergie sera grandissante car vous éliminerez beaucoup de charge mentale. L’exécution de tâche simple sera facile, rapide et sans besoin d'une grande motivation. Vous en ferez un usage quasi récréatif.


Les prérequis pour expérimenter une pensée linéaire.


Tout d'abord, il faudra accepter que vous pouvez reprogrammer une grande partie de votre façon de penser, de voir le monde et de l'appréhender. Vous devez vous réserver un espace de jeu cérébral, comme s'autoriser "l'exercice intellectuel", sans attendre d'émotion particulière, sans nul autre enjeu que celui de vivre une nouvelle expérience. J'avais déjà fait un article sur comment se détendre le cerveau. Cela vous donnera une petite idée de ce qui vous attend avec ce tuto.


J'accepte , je m'autorise, je test.

A savoir lors de vos premiers moment de repos,


Une sensation de chute d’énergie, ou de vide d'émotion, voir d'abrutissement peu subvenir. C'est parce que votre cerveau est comme un muscle. Lorsqu'on réduit son activité, sa tension. Une sensation de fatigue arrive. Comme les premiers jours de vacance, ou bien après un massage dénouant. Le corps se relâche et n'est plus en alerte. On lui envoie le signal du repos. N'ayez crainte, vous aurez toujours cette capacité de le réveiller. De gérer de nombreuses tâches en même temps et de garder une vision globale des choses. Tout ce potentiel cérébral ne sera jamais oublié, il sera même optimisé.


Rappelez vous d'une chose :


A la base, le cerveau était prévue pour résoudre des problèmes, pas pour en créer.


Deux exercices faciles pour méditer simplement.


Il n'y a pas d'ordre préconisé dans l’exécution de ces exercices. Vous pouvez les tester, les mixer entre eux. Jouez avec, vous êtes libre.


Exercice de méditation contemplative


La méditation contemplative c'est comme regarder une fourmilière, regarder les feuilles des arbres. Il faut un sujet visuel naturel et composé de multitude. Car toutes ces feuilles toutes ces fourmis, vont venir saturer vos capacités de traitement.

Lorsqu'on sature quelque chose, ce quelque chose se précipite dans un autre état. Disons que vous pourrez suivre le mouvement des vingts premières feuilles, d'une dizaine de fourmis. Au delà, il y aura juste, des feuilles, des fourmis.

L'exercice de saturation c'est la base pour atteindre ce lâcher prise intellectuel des hyper actif cérébraux. Il faut les confronter à une masse d'information à la fois excessive et naturelle. Excessive par la multitude de forme ou/et de couleur, naturelle dans le sens venant de la nature, car je rappel qu'on est conçu pour y vivre.





Lorsqu'on vit dans la nature, on ne se pose pas de question sur la déco. On ne se pose plus beaucoup de question en fait. Car le mur du réel nous y répond très vite.

Cette approche diffère des méthodes classiques de relaxation qui nécessite une première phase de création mental. Dans bien des cas, l'imaginaire, l'introspection, la visualisation sont des outils méditatifs utiles pour supplanter la réalité existante à une réalité plus douce, plus apaisante. Le problème pour les hyper actif du bocal c'est qu'on leur demande d'imaginer, on leur demande de ressentir. Autant jeter de l'huile sur le feu, rajouter un peu d'essence et balancer un pétard mammouth pour rendre le spectacle plus fun.


Ces personnes sont déjà dans cet état permanent de création, de suggestion, de sensation. Leur système de survie a développé une hyper vigilance depuis l'enfance, qui leur demande d'anticiper les possibles. A un tel point, qu'ils ont du mal à percevoir la frontière entre leur être et le reste du monde. Ils absorbent chaque détail, chaque information en leur donnant une si grande importance qu'ils finissent par fusionner leur être avec l'informationnel au point de perdre parfois le sens du factuel.


Il y a certes, d'un point de vue philosophique, une voix d'exploration au bonheur en se laissant fondre, à faire corps avec la matière et l'invisible qui nous entoure. C'est un sujet que je vous développerai plus tard.

Exercice de respiration lente et profonde.


Vous avez peut-être entendu votre ostéopathe ou votre kiné vous dire avec aplomb que vous ne saviez pas respirer !? Il est certes toujours vexant d'apprendre que l'on ne sait pas faire une chose aussi naturelle. Et pourtant c'est une pathologie très courante que j'observe sur la quasi totalité des personnes que je masse.


Que se passe t'il lorsqu'on respire mal ?


Peu à peu vos muscles intercostaux, votre diaphragme ainsi que tous les muscles impliqués dans la respiration vont par fainéantise diminuer leur souplesse et leur amplitude. Les organes digestifs ne bénéficieront plus du mouvements de pompage abdominal. Les épaules se figes car les clavicules ne bougent plus assez en suivant le mouvement vertical de la cage thoracique.


Voici donc un petit exercice que tout le monde peu réaliser pour resynchroniser sa respiration.


Imaginez le cycle inspiration expiration comme une sinusoïde. Je prend souvent l'image de la balançoire pour expliquer. Souvenez vous de cette sensation de gravité zéro lorsqu'on est en haut du mouvement de balancier. Et bien c'est exactement cela bien respirer, c'est laisser l'inspiration ou l'expiration aller au bout de sa course naturel, avec une intensité qui s’arrondit lentement avant et après le changement du sens d'air sans jamais rester en apnée.



En cultivant cette lenteur, sans jamais bloquer, juste adoucir de plus en plus la vitesse du filet d'air dans vos narines en fin d'inspiration. Puis en faisant de même au début de l'expiration, vous allez ouvrir une porte en vous. Vous envoyez un signal physiologique à votre corps qui donne le tempo des besoins en ressources énergétique. Une respiration calme, lente et naturelle, ralentira votre rythme cardiaque, apaisera votre esprit.


A l'inverse une respiration courte avec une apnée en fin d'inspiration ou d'expiration enverra un signal d'alerte au corps.

Cette mise en alerte va augmenter le rythme cardiaque, augmenter l'activation neuronal tout simplement parce que votre corps mobilise ses ressources pour trouver une solution de retour à l'état normal.


C'est un peu comme faire vrombir le moteur d'une voiture au feu rouge. C'est utile si vous souhaitez faire un démarrage sur les chapeaux de roue. Totalement nocif si c'est juste pour aller faire des courses.


Conclusion :


L'hyper activité cérébrale n'est pas toujours un atout. Et en être victime n'est pas irrémédiable. Je vous assure que je vis bien mieux en paix avec mon cerveau, en utilisant son potentiel à sa juste mesure.

Vous aussi vous pouvez y arriver, en mettant son égo de personne sur équipé de côté car on a tout à y gagner. Efficacité, sérénité, regains d'énergie, ce n'est pas une lobotomie, c'est une mise à jour.



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